dimanche 17 juillet 2011

bouleversante TRAVIATA

Pas de bruit ce samedi 16 juillet,
mais n'ayant pas pu avoir lors de mon séjour à Aix de places pour Traviata, je me suis contenté de regarder sur Arte
Quelle bouleversante production, l'orchestre symphonique de londres, le chef , le travail remarquable de Jean-François Sivadier pour cette mise-en-scène "éclairée" poétique sensible, laissant la place a Nathalie Dessay , autant actrice que cantatrice et qui vous emmene aec elle dans son déclin qu'elle s'est si bien appropriée, un Alfredo magnifique sans mièvrerie , les sentiments ont leur place parce que la mise en scène les a emmenés aussi loin qu'ils le voulaient dans un univers effacé et en même temps absolument déterminé et rigoureux.
J'ai trouvé la réalisation de Don Kent absolument parfaite,alternant les gros plans ( ce qui n'est jamais conseillé pour les chanteurs d'opéra) sauf que là il la su nous attacher aux yeux plus qu'a la bouche. Seule restriction , la prise de son assez mauvaise (pour ne pas dire execrable) pas de niveau , pas de relief sonore, mauvais équilibre entre l'orchestre et les voix.
Souvent ( pour ne pas dire la plupart du temps) les solistes semblaient lointains. L'orchestre n'avait pas pas de relief et semblait etouffé ( mais cela n'a rien à voir avec le preneur de son) l'acoustique de l'archevêché et décidement mauvaise.
Une traviata que je n'oublierai pas.



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